Alain Chanone fête ses 50 ans de ring à Riom
Alain Chanone fête ses 50 ans de ring à Riom
Avec ses cheveux longs, ses chemises en satin et son franc-parler, Alain Chanone est « mondialement connu à Clermont-Ferrand ». Vendredi soir, à Riom, le chanteur de bal fêtera ses 50 ans de ring. Sincère et attachant, celui que ses amis surnomment le « dinosaure » revient sur son demi-siècle de chanteur avent de monter sur les planches riomoises de l’Indian Saloon aux côté des danseuses du Garden Palace, vendredi soir.Avec ses cheveux longs, ses chemises en satin et son franc-parler, Alain Chanone est « mondialement connu à Clermont-Ferrand ». Vendredi soir, à Riom, le chanteur de bal fêtera ses 50 ans de ring. Sincère et attachant, celui que ses amis surnomment le « dinosaure » revent sur son demi-siècle de chanteur avent de monter sur les planches riomoises de l’Indian Saloon aux côté des danseuses du Garden Palace, vendredi soir.Avec ses cheveux longs, ses chemises en satin et son franc-parler, Alain Chanone est « mondialement connu à Clermont-Ferrand ». Vendredi soir, à Riom, le chanteur de bal fêtera ses 50 ans de ring. Sincère et attachant, celui que ses amis surnomment le « dinosaure » revent sur son demi-siècle de chanteur avent de monter sur les planches riomoises de l’Indian Saloon aux côté des danseuses du Garden Palace, vendredi soir.
Vous fêtez vos 50 ans de ring ?
C’est une expression de musicien. Et puis, une carrière ça fait vieillot … Moi j’ai surtout vécu de ma passion.
Un petit mot sur vos premiers pas ?
C’était au collège de Riom, rue du Creux. J’étais menuisier, et avec mon groupe on jouait Dutronc, Nino Ferrer et Delpech. On reproduisait ce que l’on entendai à la radio. Et puis mon père m’a fait rentrer chez Bib en 1968. J’y suis resté deux ans avant de claquer la porte pour vivre de ma musique dans l’orchestre de Georges Michel.
« Un ringard c’est quelqu’un qui dure. Je souhaite à tout le monde de devenir ringard. »
Quel est votre secret de longévité ?
Je dis toujours qu’un ringard c’est quelqu’un qui dure. Je souhaite à tout le monde de devenir ringard. Quand on te traite de « hasbeen », c’est que tu as encore de belles années à faire.
L’image parfois péjorative du « balochard » ne vous a jamais pesé ?
Non, il existe beaucoup d’à priori. Mais faire du bal c’est faire tous les types de musique, partout. Donner du bonheur aux gens est un métier en or. J’ai parfois croisé des petits merdeux. Je leur ai dit : jouer dans un groupe ça paye le sel. Le bal, ça paye l’entrecôte !
Votre plus beau souvenir de carrière ?
Je retiendrai ce voyage au Maroc avec l’orchestre Geoges Michel. On a découvert le duty free en y allant … On a pris une cuite dans le zing. Mémorable. Il y a bien sûr ma rencontre avec Gérard Depardieu. Sur le tournage de « Quand j’étais chanteur », tous ses potes venaient le voir : Christophe, Rouve, Clavier … j’ai eu un vrai coup de cœur pour Christophe, ce bonhomme miniature avec des fringues pas possible … D’une gentillesse incroyable.
Jouer dans un groupe ça paye le sel. Le bal, ça paye l’entrecôte !
UN MOMENT DE SOLITUDE ?
En 1972, à Roquefort dans l’Aveyron, un mec du village m’a fait tirer sur son joint avant un bal. Mes sabots ont tangué ! Je n’ai jamais pu monter sur scène. Un vaccin à vie.
Vos plus belles rencontres ?
Danielle, ma femme depuis 37 ans. Et puis, Jean-Yves d’Angelo, le clavier des vieilles canailles, un génie. Il y a eu la femme de Mick Jaegger, Marianne Faithfull. J’ai tenu pendant 20 ans le bar de la place des Bughes, j’ai croisé Goldman, Jones, Berger, Azavour, Gainsbourg, Lama qui buvait des grands crèmes, Salvador, Belmondo … Et des tas de sportifs car le départ du Dakar se faisait là-bas, le Paris-Nice aussi. J’ai même accompagné Johnny Hallyday une fois … aux toilettes de la maison des Sports !
Pourquoi avoir choisi l’Indian Saloon à Riom ?
C’est une grande histoire d’amour avec Nico Gennardi. C’est un Boudu en jeune. Il a un respect énorme pour les musiciens de bal. Il aime la variété et le festif.
Vous avez joué la carte de la simplicité.
J’aime l’authenticité. Comme je dis je suis mondialement connu à Clermont. Mes amis seront là : Jeff Chjalaffre (Wazoo). Françsoi Lassere, Laruent Broucry, Chris music, l’équipe du Garden Palace où je me produis, Bernard Backer, Boudu … Il y aura des copains d’orchestre, je pense notamment aux Pat’ Cryspols.
Une devise ?
Fais pour le mieux que l’on ne soit pas emmerdé.
Un secret ?
Je chante chez les naturistes à Port Barcarès l’été (il rit). C’est moi le plus gêné car je suis considéré comme un textile. Et puis, il y a une sacrée différence entre nudistes et naturistes. Dans le second cas, il ne faut pas craindre les poils !
Carole Eon-Groslier
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